Courir sous la pluie et toujours fidèle au poste grâce à la motivation !!! Bref, « La garde meurt, mais ne se rend pas »
vendredi 14 janvier 2011
Je ne comprends pas pourquoi il pleut alors que c’est l’hiver ! Ce soir, j’ai réussi à faire la séance à allure spécifique 1050 – 2100 – 1050 – 2100 – 1050 m à 16 km/h et c’est déjà très bien !!! C’est sûr qu’il faut être sacrement motivé pour courir sur la piste en étant tout trempé de la tête au pied ;-)
N’étant pas là pour me plaindre car je suis très loin d’avoir une « vie de merde », je ne baisse donc pas les bras juste parce que je suis tout trempé et que je suis fatigué pendant la séance. Même quand je suis mort et que je n’ai rien dans le ventre, je persévère en me disant :
« Je meurs, mais je ne m’avoue pas vaincu tant que j’arrive à respirer !»
Déjà que je ne m’entraîne pas beaucoup, je m’efforce donc de respecter le moment que j’ai consacré à la course à pied dans mon planning. Sauf cas de force majeure, je suis donc fidèle au poste !
Ce soir, j’ai donc encore réalisé que tout est mental !
Voici le récap de la séance de ce soir sous la pluie
1) Footing vraiment cool de 21 minutes à 10km/h. (soit 3,50 km) Il pleuvait, mais c’était sympa d’avoir pu courir avec les jeunes filles du club et d’échanger.
2) Retour sur la piste avec de la pluie pour la séance à vitesse spécifique semi marathon de Paris : 1050 – 2100 – 1050 – 2100 – 1050
- 1050 m en 3’48’’
- 2100 m en 7’42’’
- 1050 m en 3’50’’
- 2100 m en 7’51’’
- 1050 m en 3’48’’
3) Footing de récupération cool de 10 minutes à 10 km/h en prenant le temps de demander aux autres les sensations sur la séance.
Bien sûr que ce n’est pas agréable de courir en étant tout trempé de la tête au pied, mais j’ai fait toute la séance et c’est l’essentiel.
De toute façon, courir est loin d’être que du plaisir et je prends mon mal en patience en faisant comme tout le monde. En toute franchise, j’arrive à avoir un peu de plaisir éphémère uniquement quand je sais que c’est bientôt la fin de la séance.
Bah oui, je suis certes très fort pour l’imagination, mais je suis aussi très réaliste en ayant bien les pieds sur terre en gardant en tête ces mots vrais :
« Pas d’illusion, pas de déception ! »
S’il suffisait d’être optimiste pour courir juste pour le plaisir « de belles performances », ce serait trop facile et je n’aurais pas besoin de me fatiguer.
A très bientôt pour la suite de l’aventure ;-)
Ronald Tintin
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