Jeux
olympiques de Paris 2024 - « Nous serons
là » : Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques
(Tel-Aviv) Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux
olympiques 2024 sur la Seine à Paris, a assuré jeudi à l’AFP la présidente
du comité olympique israélien, ayant bon espoir que les autorités françaises
sauront en assurer la sécurité.
La présidente du comité olympique israélien assure que sa délégation
sera bien présente lors de la cérémonie d’ouverture sur la Seine.
Yael Arad, la présidente du comité olympique d'Israel, assure
que les athlètes israéliens seront présents à la cérémonie d'ouverture et
logeront au village olympique. AFP
« Nous serons là », sur la Seine, pour la cérémonie d’ouverture des
Jeux olympiques de Paris-2024, a assuré la présidente du Comité olympique
israélien, Yael Arad, se disant confiante, dans un entretien accordé à un peu plus de six
mois des Jeux (26 juillet-11 août) 2024, jeudi 18 janvier 2024, à l’Agence
France-Presse à Tel-Aviv, dans le fait que les autorités françaises sauront en
assurer la sécurité.
Pour la première fois, une cérémonie d’ouverture
des JO se tiendra hors d’un stade olympique : le 26 juillet, les
athlètes défileront en bateau sur la Seine avant deux semaines de compétition,
une parade qui représente un casse-tête sécuritaire.
« Un grand défi »
« C’est un grand défi », reconnaît Yael
Arad. Mais cette ancienne judoka, médaillée d’argent aux Jeux de Barcelone en
1992, est convaincue que les autorités françaises « feront tout ce
qu’elles peuvent pour que cet événement soit sûr », pour « tous les
athlètes, pas seulement les Israéliens ».
La délégation israélienne, qui devrait comprendre
« entre 80 et 90 » sportifs, « logera au village
olympique », comme « n’importe quelle autre délégation », et
sera « concentrée sur le sport » avec « une chose en tête, comme
n’importe quel champion : gagner et être le meilleur », poursuit Yael
Arad.
Les inquiétudes liées à la sécurité des Jeux ont été relancées après le
début de la guerre entre Israël et le Hamas et en raison de plusieurs attaques
sur le sol français, dont une en décembre sur les quais de la Seine.
Dans ce
contexte, plus encore qu’à l’accoutumée, le souvenir de « ce qui peut se
passer » reste présent, dit Yael Arad, en réponse à
une question portant sur la prise d’otages d’athlètes israéliens par un
commando palestinien aux Jeux de Munich, en 1972. Onze sportifs israéliens
avaient alors été tués.
Elle a par ailleurs mis en garde contre toute
« discrimination de sportifs israéliens » dans le domaine sportif.
Avant de revenir sur sa décision, la Fédération internationale de hockey
sur glace avait récemment annoncé l’exclusion d’Israël de ses Mondiaux,
invoquant des raisons de sécurité.
« Israël ne sera pas une équipe de seconde zone » et « n’acceptera pas qu’une fédération décide toute seule de choses qui vont à l’encontre des statuts et de la solidarité sportive », a réagi, jeudi, Yael Arad.
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